Suspension de la dette de l’Afrique : un bon début du G20, mais il faut faire plus selon une tribune de plusieurs personnalités africaines

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D’après cette tribune publiée par d’éminentes personnalités africaines de la politique et de l’économie, la pandémie affecte le monde entier mais les pays pauvres seront les plus durement touchés avec un bilan économique qui menacera les progrès et les perspectives. Les inégalités continueront de se creuser ; ce qui aggravera les fragilités actuelles. Les pays pauvres ont donc besoin de soutien pour se préparer à la crise sanitaire et aux retombées économiques. Dans cette optique, les membres du G20 ont mis en place un moratoire de suspension de la dette pour 77 pays dont une quarantaine en Afrique. Les pays africains comme l’Egypte, le Maroc, la Tunisie, l’Afrique du Sud et l’Algérie ne bénéficieront pas de l’initiative de suspension temporaire du service de la dette. Selon le G20, il s’agit du paiement des intérêts et principaux de dette dus entre le 1er Mai et le 31 décembre 2020. Il s’agit donc en réalité de 8 mois de services de la dette qui sont suspendus et non toute la dette de l’année 2020. Le montant global de la dette des pays éligibles à l’initiative du G20 est estimé à un peu plus de 750 milliards $. Le moratoire accordé ne représente donc que 3,6% de ce montant. Cette suspension du paiement de la dette n’est pas suffisante pour permettre à l’Afrique de combattre vraiment la maladie et ses conséquences économiques. Lorsqu’on rapporte le montant du moratoire au produit intérieur brut (PIB) du G20 de 2019 qui était de 78 286 milliards $, l’ensemble de cette dette ne représente que 1% de la valeur créée par les économies de cette organisation. En conséquence, dans cette tribune, ces personnalités appellent à des mesures plus ambitieuses telles que, entre autres, élargir le nombre de pays bénéficiant du moratoire de la dette et accroître la participation des créanciers privés tout en améliorant la gouvernance et la transparence dans l’utilisation des ressources.

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