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Il y a un an, le baril de brent de la mer du Nord s’échangeait autour de 35 dollars (environ 29 euros), après être tombé sous la barre des 20 dollars durant la première vague de Covid-19 et le confinement du printemps, qui avait étouffé l’activité économique et la demande d’or noir. Du jamais-vu depuis 2002. Un an après, le cours du brut négocié à Londres est repassé au-dessus de la barre des 70 dollars (57 euros), poussé par une reprise que l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) vient de revoir à la hausse pour cette année (+ 5,8 %). L’embellie n’a pas échappé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et à dix autres pays non-OPEP, dont la Russie, qui ont formé en 2016 un cartel baptisé « OPEP+ » pour peser face aux pays consommateurs. Mais ils restent prudents et surveillent l’évolution du marché au mois le mois. Réunis mardi 1er juin par visioconférence, il ne leur a pas fallu une demi-heure pour reconduire leur décision d’avril, « compte tenu des fondamentaux du marché observés » : desserrer progressivement les vannes d’ici à la fin juillet, soit 2,2 millions de barils supplémentaires. .
(Source: lemonde.fr)
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