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Grande absente des débats actuels sur l’allègement de la dette africaine, la dette intérieure des États; celle due par les États à leurs citoyens et à leurs entreprises. Beaucoup de pays africains plaident aujourd’hui pour une solution car cette dette est généralement plus coûteuse que la dette extérieure, et elle empêche les pays africains de pouvoir relancer leur économie. Pour les dirigeants et les économistes africains, il est illusoire de vouloir alléger le fardeau de la dette du continent sans prendre en compte la dette intérieure, encore appelée dette domestique. Cette dette intérieure regroupe l’argent que l’Etat doit à ses citoyens et ses entreprises, mais aussi les dettes contractées par les entreprises publiques. Par exemple, le géant sud-africain de l’électricité Eskom traîne une dette de 22 milliards d’euros. Pour certains pays, le poids de la dette intérieure dépasse largement celui de la dette extérieure, comme c’est le cas au Togo. La dette publique extérieure africaine atteint environ 500 milliards de dollars. Mais si l’on y ajoute la dette intérieure des Etats, le montant total grimpe à 2 000 milliards de dollars, selon la Banque Africaine de Développement. Une somme tout bonnement astronomique. En Afrique centrale, les six pays de la CEMAC, la Communauté Economique et Monétaire, s’en inquiètent. [/vc_column_text][vc_btn title=”En savoir plus” color=”success” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Ffr%2Fpodcasts%2Fafrique-%25C3%25A9conomie%2F20201129-dette-africaine-ne-pas-oublier-la-dette-int%25C3%25A9rieure|title:En%20savoir%20plus|target:%20_blank|rel:nofollow”][/vc_column][vc_column width=”1/3″][vc_wp_posts number=”10″][/vc_column][/vc_row]